Changement d’hôtel, changement de décor. A Grande Terre, la présence de l’homme se fait plus sentir. C’est beaucoup plus urbanisé, plus festif, moins sauvage.
Mais la nature reste bel et bien dominante. Les pélicans passent leur temps à se régaler dans cette grande réserve naturelle et livrent un vrai ballet permanent.
Le vendredi soir se tient le marché nocturne du Gosier. Situé en bord de mer, il occupe 2 rues perpendiculaires. On y trouve toutes sortes d’épices, de fruits et légumes ainsi que des bijoux artisanaux. Malheureusement je n’ai pas trouvé mon « gral » : des gousses de vanille fraîches. Je pensais pourtant qu’il y en aurait partout mais on était en pleine pénurie (elle aurait d’ailleurs pu attendre que je sois passée avant de se déclencher!).
Notre plus belle journée a été celle de l’excursion en bateau dans le grand-cul-de-sac marin. Nous y avons découvert de vrais petits bijoux :
La Mangrove a quelque chose de presque mystique : le calme y est impressionnant, on ne peut que respecter cette nature. Les arbres sont des palétuviers rouges, capables de se développer dans ce milieu hostile grâce à leurs racines aériennes. Lorsque leurs graines tombent, elles voguent sur l’eau pendant de longs mois et prennent racines dès qu’elles trouvent un terrain favorable.
Nous avons pu apercevoir au loin l’île aux oiseaux. C’est un refuge pour de nombreuses espèces.
Puis la partie la plus extraordinaire de cette excursion est arrivée : l’îlet de la biche. Cette île est immergée mais on peut encore s’y rendre, les pieds dans l’eau. Les habitués l’appellent « la cabane du pêcheur » car ils y ont installé de quoi s’abriter et se restaurer.
Cette île est un diamant. On éprouve des sensations assez paradoxales : c’est à la fois magnifique car on se sent privilégié de pouvoir être ici, sur cette île qui lutte pour continuer à exister dans ce grand lagon turquoise. Mais c’est également triste car la nature a repris ses droits et cette île disparaîtra dans quelques années. Tout comme beaucoup d’entre elles. D’après notre guide, plus de 170 mètres de plage ont déjà disparu en 30 ans avec la montée des eaux, l’érosion naturelle, les tempêtes, …
Au programme de cette fabuleuse journée, nous avons fait du snorkeling dans un aquarium géant à ciel ouvert où de nombreuses étoiles de mer se prélassaient. Nous avons également nagé au-dessus d’une épave : un bateau transportant de la canne à sucre, échoué sur les zones sableuses près de la réserve Cousteau.
L’excursion s’est terminée sur l’île Caret, près de la barrière de corail. Cette île a vu sa taille se réduire considérablement en très peu de temps et bien qu’elle soit maintenant petite, sa réputation d’être le paradis sur terre est toujours intacte.
Il y a 2 ans il y avait encore 3 abris comme celui-ci côte-à-côte, aujourd’hui il n’en reste plus qu’1 :
merci pour tous vos commentaires, je vais bien sûr prendre le temps d’y répondre. N’hésitez pas à en laisser d’autres!